Le moment idéal pour investir en Afrique, c’est maintenant. Un rapport de la conférence des Nations Unies sur le développement et le commerce indiquait que l’Afrique était le continent sur lequel les entreprises enregistraient le plus grand taux de rendement. Donc pendant que le taux moyen de rendement des entreprises dans le monde est de 7,1, en Afrique, les entreprises enregistraient en moyenne 14 % de rendement, ce qui est le double. Conscient de cela, tu as certainement décidé d’investir en Afrique mais tu te demandes quels sont les secteurs sûrs et rentables dans lesquels investir. Dans cet article, je vais partager avec toi les sept secteurs sûrs et rentables dans lesquels investir en 2020 en Afrique afin de pouvoir avoir de très grands rendements également.
Premier secteur dans lequel il te faut absolument investir, c’est l’agriculture pour la simple raison que l’agriculture nous permettra enfin de pouvoir être autonome de façon alimentaire. Aujourd’hui, vous imaginez que pour nourrir nos populations en Afrique, nos états sont obligés d’importer la plus grande partie de la nourriture de l’étranger. Si vous prenez le riz par exemple, 90% du riz consommé en Afrique est importé et provient des pays asiatiques. Et nous savons tous que le riz est une denrée qui est beaucoup aimé dans la plupart des pays africains. Donc c’est inimaginable de dépendre des autres pour notre propre alimentation. Donc investir dans l’agriculture n’est pas seulement un moyen d’avoir de l’argent et ou des forts rendements, mais c’est également un acte citoyen. En tant qu’Africain, je pense qu’il est important que nous puissions tous investir dans ce secteur juste pour pouvoir contrecarrer cela pour pouvoir nous suffire alimentairement. Et il y a un autre phénomène auquel on assiste également, c’est que la plupart de ces puissances étrangères, la plupart des pays de l’Europe, de l’Asie, la Chine, des pays du Golfe, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, s’arrachent les terres arables, les terres agricoles en Afrique. Donc vous imaginez qu’aujourd’hui, 60 millions d’hectares de terres arables ont été rachetés par ces puissances là. 60 millions, je ne sais pas si vous imaginez ce que ça fait. Ca fait à peu près 620 000 kilomètres carrés, c’est-à-dire quasiment la superficie de la France. Donc la superficie de la France a été rachetée en Afrique de terres arables par des pays étrangers pour cultiver des productions, des plantations qu’ils rapporteront chez eux pour nourrir leur propre population. Vous imaginez qu’à long terme, si ce phénomène continue, nous Africains, nous allons nous retrouver locataires sur notre propre terre sans pouvoir nourrir nos populations. Donc un moyen de contrecarrer cela, c’est d’investir dans l’agriculture, et même : c’est d’abord d’acheter des terrains. Donc achetez les terrains autant que vous pouvez.
Même si vous ne savez pas quelle culture vous allez planter sur ce terrain là, commencez par acheter le terrain. J’ai envie de dire, il faut qu’on ait une campagne en Afrique qui dit : « un Africain, un hectare ». Commencez par acheter un terrain, achetez un hectare, achetez deux, achetez trois, et les terrains agricoles ne sont pas ceux qui coûtent les plus chers en Afrique. Vous pouvez avoir un hectare de plantation, un hectare de terres agricoles pour plus ou moins 1000 euros dépendamment de là où vous trouvez : 500-600 000. Quand vous serez prêt à planter sur votre terrain, il y a deux types de plantation que vous pouvez faire. Il y a les cultures de rente ou les cultures d’exportation : c’est généralement le café, le cacao et toutes les autres cultures qu’on exporte généralement pour être transformées. Donc des cultures qu’on ne peut pas consommer juste après la récolte. Et vous avez les cultures vivrières : ça va être la banane, les légumes, les tubercules, manioc, igname et tout le reste. Donc on peut commencer par les cultures vivrières qui sont beaucoup plus faciles à écouler et qui demandent moins de temps et moins de capitaux. Donc vous pouvez par exemple commencer par la banane, vous pouvez commencer par le manioc, vous pouvez commencer par du piment par exemple aussi en fonction de votre budget. Mais aujourd’hui, pour avoir une plantation de piment, il vous faut compter à peu près 1500 à 2000 euros. Donc avec 1500-2000 euros, vous pouvez avoir votre plantation de piment. Donc c’est un bon début.
Ou bien vous pouvez faire de la banane plantain et tout le reste. Donc l’agriculture pour moi, c’est d’abord un acte citoyen indépendamment du montant qu’on peut y gagner, mais on peut y gagner beaucoup. Et même si vous ne voulez pas planter, si vous n’êtes pas prêt à faire des plantations, vous pouvez également vous lancer dans la transformation. La transformation des plantations que nous avons en Afrique est un business juteux. Parce qu’aujourd’hui, on exporte la plupart de nos cultures pour qu’elles soient transformées à l’étranger et quand elles reviennent en Afrique, elles coûtent énormément cher. La transformation aujourd’hui présente à peu près 80% des bénéfices qu’on fait sur toute la chaîne. Donc les productions ou les producteurs, ils auront un peu moins de 7%, et après tout le reste se fait au niveau de la transformation. Donc quand vous maîtrisez la chaîne de bout en bout depuis la production jusqu’à la transformation, alors là vous êtes le roi du pétrole et vous détenez tout. Si vous prenez le manioc, vous n’allez pas être super rentable si vous ne produisez que le manioc parce que la tonne de manioc s’achète très bas, pas assez cher. Mais par contre, si vous transformez ce manioc soit en attiéké pour les Ivoiriens qui aiment bien ou soit en bâtonnets de manioc au Cameroun ou tout le reste, là vous êtes gestionnaire de toute la chaîne et cela peut vous permettre de multiplier vos revenus. Donc pensez également à la transformation, moi je me suis plus tourné vers la transformation en plus d’avoir des terres agricoles. Je pense que la transformation est beaucoup plus importante. Si vous prenez le riz par exemple, on a du riz local qu’on a en Afrique mais qu’on ne consomme pas assez parce qu’on préfère le riz qui vient de l’extérieur juste parce qu’il est blanchi et tout le reste. Donc ça peut être aussi un moyen de se dire qu’on va valoriser les cultures locales et pour le riz, on peut prendre les cultures locales, on peut aller voir les plantes locaux et décider de transformer leur riz en produit fini, en produit propre pour qu’il soit compétitif vis-à-vis du riz qui vient de l’Asie.
Le deuxième secteur dans lequel je t’invite réellement à investir, c’est l’élevage. Principalement l’élevage de poulets de chair. Comme l’agriculture, l’élevage est un moyen également pour nous, Africains, de pouvoir nous suffire alimentairement ou pour pouvoir assurer notre autosuffisance alimentaire. Vous imaginez qu’en Afrique, on mange énormément de poulets, on est très friands de poulets, mais on importe tout le poulet qu’on mange, une grande partie en tout cas, depuis l’Europe sous forme de poulets congelés. Donc qui dit poulets congelés dit poulets qui ne sont pas bons pour la santé. Comme on a l’habitude de l’appeler au Bénin, des poulets morgue, c’est-à-dire des poulets qui sont quasiment morts. Donc c’est cela que nous donnons à nos populations, cela peut créer des cancers et plein d’autres choses. Donc investir dans le poulet est aussi un acte citoyen. Oui, ça rapporte de gros rendements, mais c’est aussi un moyen de pouvoir assurer l’autosuffisance alimentaire de nos pays. Investir dans le poulet, principalement le poulet de chair. Tu as besoin de 45 jours pour un poulet de chair, pour avoir une première vague, commencer à la vendre et la distribuer. Donc pour investir dans le poulet de chair par exemple, il te faut à peu près compter 1500-2000 euros.
Avec 2000 euros, tu peux vraiment acheter tes poussins, les nourrir, et attendre qu’ils atteignent l’âge adulte afin de pouvoir les vendre. Donc l’élevage de poulets est un moyen de pouvoir réellement avoir de gros rendements. Il faut penser à 20, 25 ou 30% de rendement, ce qui est génial en 45 jours et du coup si tu répètes comme ça tous les 45 jours ou tous les deux mois, tu te rendras compte que tu arrives quand même à avoir du 20-25% comme ça tous les deux mois, ce serait génial pour toi. Donc c’est quelque chose à considérer. Et si tu ne veux pas investir dans le poulet de chair principalement, tu peux faire tous types d’élevage. Si tu es plus porcin, en fonction de tes coutumes religieuses ou de tes coutumes tout simplement, décide de ce que tu veux faire. Mais le but, c’est d’avoir un élevage. Et l’avantage de l’élevage, tu n’as pas besoin d’acheter les terres sur lesquelles tu veux faire ton élevage. Il y a aussi le moyen de louer si tu n’es pas sûr, que tu veux tester d’abord, tu peux louer l’espace où tu vas monter ta ferme, voir comment ça marche et ensuite peut-être acquérir un bien, acquérir une terre sur laquelle tu vas faire tes élevages. Et il y a un jeune en Côte d’Ivoire qui n’a que 24 ans, mais qui grâce à l’élevage est devenu millionnaire aujourd’hui. Donc c’est un secteur porteur dans lequel il te faut absolument investir. Et pour le budget à prévoir, il faut prévoir à peu près 1500 à 2000 euros si tu investis dans le poulet, un peu plus si tu veux faire d’autres types d’élevage.
Le troisième secteur sûr et rentable dans lequel tu peux investir, c’est l’immobilier. Aujourd’hui, l’immobilier en Afrique est un secteur dans lequel on peut avoir de très grands rendements quand c’est très bien fait. Contrairement à l’Europe où les taux de rendements tournent autour de 4-5-6 %, voire 10% quand c’est très bien fait, et là encore ça ne court pas les rues. En Afrique, on peut espérer avoir du 10-15-20 % parfois plus quand on investit dans l’immobilier. Mais à condition de suivre des étapes précises et des règles précises. Faire l’immobilier comme nos parents le faisaient il y a quelques années où ils travaillaient pendant plusieurs années, amassaient de l’argent, de l’économie pour pouvoir construire leur maison n’est pas la meilleure solution pour être rentable dans l’immobilier. Il y a d’autres stratégies à faire. De toutes les façons, je ne vais pas trop m’étendre ici. Il y a une autre vidéo que je ferai sur l’immobilier que je t’invite à aller voir pour avoir toutes les astuces pour pouvoir réussir dans l’immobilier en Afrique.
Le quatrième secteur que je veux partager avec toi maintenant, c’est le tourisme. Le tourisme est un secteur qui est délaissé et qui est négligé en Afrique alors que le tourisme est un secteur qui peut nous apporter d’énormes revenus, je vous assure. Et ce n’est pas que nous manquons de lieux dont nous pouvons faire la promotion pour faire connaître nos pays et pour avoir de l’argent. Il y a tout ce qu’on souhaite visiter en Afrique. Si on veut des savanes, il y a des savanes. Les forêts, les montagnes, les plages, l’eau, tout. Il y a tout ce qu’on peut trouver en Afrique. Tout ce qu’on peut vouloir visiter. Aujourd’hui, il y a une tendance qui est de vouloir faire de l’écotourisme : c’est juste visiter des choses naturelles et tout le reste. Mais en Afrique, c’est encore naturel. En Afrique, tout est encore un peu vierge donc c’est quelque chose qui peut marcher en Afrique. Et le tourisme est quelque chose qui est encore négligé. Mais les états commencent vraiment à promouvoir cela, donc c’est quelque chose qui va prendre dans les prochaines années. Et c’est maintenant qu’il faut se positionner. C’est maintenant qu’il faut avoir de bonnes idées et avoir les bons plans.
Et dans le tourisme, ce qui est génial, c’est qu’il y a plusieurs différents sous-secteurs, il y a plusieurs différentes branches qui sont touchées. Qui dit tourisme parle également d’hébergement : quels sont les appartements qu’on va mettre en place, quels sont les appartements qu’on va mettre à disposition des touristes ? On parle de déplacement : quels sont les moyens qu’on va pouvoir mettre en place pour que les touristes qui viennent dans nos pays puissent se déplacer ? On parle de restauration : qu’est-ce qu’ils vont manger ? Et on parle enfin de loisirs ou de business dépendamment du type de tourisme que la personne vient faire. Donc c’est un vaste secteur dans lequel on peut réellement se faire énormément d’argent. Moi aujourd’hui, je suis en train de penser à un circuit que je vais faire. C’est-à-dire que le client ou le touriste vient : déjà, je commence à le prendre depuis l’aéroport. Je m’occupe de son hébergement, je lui propose des activités, des circuits à faire et tout le reste. Et en plus de cela, je lui donne des bons plans de restauration où aller. Ça peut être des restaurants où je connais les managers, des bons restaurants par contre où j’emmène les clients et il y a un pourcentage qu’on obtient. Il y a toute cette chaîne là. Et dans nos pays malheureusement, quand on parle en tant que touriste, c’est difficile de trouver des choses de qualité. Donc s’il vous plaît, si vous investissez dans le tourisme, faites des choses de qualité.
Faites des choses qui donnent envie, faites des choses qui sont belles. Si vous proposez des circuits aux gens, soyez sérieux dans les circuits que vous proposez. Si vous proposez des hébergements aux gens, soyez sérieux dans les hébergements que vous proposez. Et en termes de budget, cela dépend de la branche de tourisme que vous voulez attaquer. Si c’est l’hébergement, vous pouvez facilement vous pencher vers la conciergerie immobilière. Si c’est la restauration, vous pouvez aller démarcher plusieurs restaurants, voir et vous entendre avec ces restaurants là pour être un apporteur d’affaires. Et sinon, ça peut être aussi de la location de voitures : allez voir des locations de voitures et leur proposer, à travers un certain site internet ou ce que vous voulez, quelque chose pour pouvoir leur apporter du nouveau trafic. Donc il y a beaucoup qu’on peut faire et il y en a pour tous les budgets. Parfois même, on n’a pas besoin de budget. Pour être apporteur d’affaires dans un restaurant, pour être apporteur d’affaires dans une agence de location de voitures ou bien pour faire de la conciergerie immobilière, on n’a pas besoin de budget. Il faut juste pouvoir avoir une belle vitrine sur internet qui donnera confiance aux différents touristes qui viennent visiter nos pays. Et il n’y en a pas beaucoup. Faites l’essai vous-mêmes : tapez la ville, la capitale de votre pays et voyez ce qui vient. Il n’y a pas beaucoup de concurrents, pas beaucoup de personnes qui le font. Donc c’est un créneau sur lequel il faut se positionner maintenant, et cela ne demande pas beaucoup de budget.
Le cinquième secteur dans lequel il te faut absolument investir, c’est l’éducation. L’éducation est un secteur porteur en Afrique parce qu’il y a encore beaucoup à faire. Les écoles, les établissements actuellement présents en Afrique ne peuvent pas couvrir tous les besoins d’éducation et de formation de la population africaine. Je pense que là où tu es, tu as forcément une qualification. Tu es peut-être médecin, tu es peut-être interprète, peut-être data scientiste comme moi, tu fais peut-être dans le machine learning ou tu fais dans l’intelligence artificielle… Tout ce que tu veux être, mais tu as un corps de métier qui peut être utile à l’Afrique. C’est à dire que tu rentres et tu peux proposer tes services en tant que formateur ou bien tu peux même être formateur en ligne, tu peux faire des cours en ligne et tu proposes à des gens qui sont sur place. Ou tu peux démarcher des écoles sur place en Afrique dans lesquelles tu donnes quelquefois des cours. Voilà, dans l’éducation, il y a beaucoup à faire. Moi ce que je veux faire par exemple en Afrique, comme je suis dans le machine learning, la data science et tout ce qui est intelligence artificielle, c’est quelque chose qui est encore nouveau en Afrique. C’est quelque chose dont tout le monde parle dans tous les autres pays et sur tous les autres continents, mais qui n’arrive que maintenant en Afrique. Il y a de la curiosité, il y a des gens qui veulent faire et c’est un marché très porteur. Donc moi, je vais proposer premièrement d’aller voir des écoles de statistiques en Côte d’Ivoire ou dans d’autres pays d’Afrique et leur proposer de pouvoir avoir un cursus dans le cadre de la data science qu’on va diriger. Ou bien c’est juste que je fais une école, je crée une école en data science avec un certain un business model que je ne dévoilerai peut-être pas. Et l’avantage pour investir dans l’éducation : il ne vous faut quasiment pas grand chose. Il suffit juste de pouvoir créer une formation en ligne, donc il y a plusieurs différentes plateformes sur lesquelles vous pouvez créer vos formations en ligne, et ensuite de les vulgariser, de les vendre à coûts pas très élevés surtout. Et s’il vous plaît, quand vous faites les formations, enseignez bien aux gens. Enseignez bien aux jeunes, donnez leur des formations de qualité afin que nous puissions avoir des personnes qualifiées demain qui travaillent pour le développement de l’Afrique.
Le sixième secteur dans lequel vous pouvez investir en Afrique et qui est un secteur qui marche énormément ces derniers temps, c’est de créer une agence digitale. Une agence marketing digital. Aujourd’hui, combien de temps nous passons sur les réseaux sociaux ? Nous sommes soit sur Facebook, soit sur Twitter, soit sur Instagram, sur Youtube, sur Whatsapp, tout ce genre que j’appelle des réseaux sociaux. Et l’Afrique est championne dans les réseaux sociaux. On a quasiment à peu près 400 millions d’utilisateurs de réseaux sociaux en Afrique et ça, c’est une aubaine pour les entreprises qui avaient l’habitude d’utiliser les canaux offline, comme la télé, la radio ou les journaux pour faire leur publicité. Aujourd’hui, elles peuvent facilement atteindre des millions de personnes sur le digital. Et généralement, elles ne savent pas comment s’y prendre. Et toi, peut-être que tu t’y connais en Facebook, ou tu t’y connais en Instagram, ou tu t’y connais en d’autres réseaux sociaux. C’est le moyen d’aller voir ces entreprises et les démarcher. De toutes les façons, elles ont déjà un budget pour les réseaux sociaux.
Et toi, tu vas les voir et tu leur dis « voilà, je sais que vous avez un budget pour les réseaux sociaux, moi je vous propose d’atteindre une cible que vous atteindrez difficilement via la télé ». Parce que les jeunes regardent de moins en moins la télé. Si tu veux aujourd’hui cibler les 18-25 ans ou les 18-30 ans, ils ne regardent pas trop la télé comme on avait l’habitude de faire avant ou comme nos parents le font. Donc tu peux aller démarcher ces entreprises là, prendre une partie de leur budget digital et faire de la publicité pour eux. Et si tu n’as pas la formation, tu peux suivre une formation en marketing digital. Et le budget, c’est quasiment zéro. Il te suffit juste d’avoir les connaissances en réseaux sociaux, en comment faire des publicités sur les réseaux sociaux et au pire, si tu n’as pas les compétences, il faut pouvoir avoir le budget nécessaire pour pouvoir faire ces compétences là. Sur internet, on peut avoir des cours de marketing digital gratuitement en suivant les cours sur Youtube et tout le reste. Ou bien si tu veux avoir une formation payante, avec 20, 30, 40, 50 euros, tu peux avoir une formation. C’est quelque chose qui porte réellement, c’est quelque chose qui va prendre les années qui viennent et qui commence déjà à prendre. Et moi, j’ai commencé aussi à créer mon agence digitale. Et si vous regardez, il y a pas mal d’agences digitales en Afrique qui font d’énormes chiffres d’affaires. L’agence digitale est l’agence de demain. Demain, on va de plus en plus quitter les réseaux, les chaînes ou les canaux offline : télé, radio et tout le reste, et on va beaucoup plus faire la publicité sur le digital et sur les réseaux sociaux. Demain, c’est celui qui se sera positionné dès maintenant qui aura tous les marchés. Donc penses-y et reconsidère ou considère vraiment l’agence digitale.
Et le dernier secteur que je veux partager avec toi aujourd’hui, le septième secteur qui est aussi un secteur assez négligé en Afrique, c’est l’événementiel. L’événementiel, mais qu’est-ce qu’on peut faire d’énormes choses dans l’événementiel en Afrique ! Il y a un boulevard devant nous dans l’événementiel. Et l’événementiel est grand, il y a d’énormes choses qu’on peut faire On parle d’organisation de mariages, d’organisation de baptêmes, d’organisation d’anniversaires, de sorties touristiques, de loisirs… il y a beaucoup de choses qu’on peut faire dans l’événementiel. Et c’est négligé dans nos pays. Le seul moyen qu’ont les gens de se divertir en Afrique, c’est d’aller boire des bières. Vous allez à Abidjan par exemple en Côte d’Ivoire, il y a des maquis à chaque mètre. Les maquis, ce sont des formes de bars à ciel ouvert où on se retrouve pour boire des bières à gogo. Il faut qu’on trouve d’autres alternatives de divertissement. Et je pense que les gens s’adonnent autant à la bière parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens et parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens de se divertir. Donc l’événementiel peut être un moyen de pouvoir aussi divertir les gens. Aujourd’hui, l’organisation d’anniversaires en Afrique a le vent en poupe. En Côte d’Ivoire, il y a des gens qui sont prêts à dépenser 1, 2, 3 millions pour l’anniversaire de leurs enfants mais qui ne veulent pas se casser la tête avec toute l’organisation. C’est aussi un créneau que vous pouvez prendre : décider d’organiser l’anniversaire de quelques jeunes. Le mariage, je n’en parle pas, la location des salles également pour les mariages. Vous pouvez faire de la location de salles pour les mariages, ça c’est quelque chose qui donne. Il y a beaucoup de choses dans l’événementiel à faire, et il y en a pour tous les budgets : pour ceux qui n’ont pas d’argent de départ comme ceux qui ont assez d’argent pour acheter des salles et pour faire des choses beaucoup grandioses. Considérez l’événementiel qui est assez négligé dans nos pays et qui peut rapporter gros. Voilà, ce sont les sept secteurs que j’ai voulu partager avec vous. Des secteurs sûrs et rentables dans lesquels il te faut absolument investir en 2020.